Juillet 2025

LES TEMPS DIFFICILES

Même si l’on ne sait pas déjà quelle en sera la cause principale, comme par exemple la dette publique que l’on aura laissé trop augmenter et qui aura fini par créer une vraie crise ou les droits de douane qui auront ébranlé notre économie et causé un krach boursier mondial, il y a malheureusement des probabilités assez élevées que nous connaissions, à plus ou moins long terme, des TEMPS DIFFICILES. Cela ne concernera sans doute pas tout le monde mais ceux qui seront le plus impactés, principalement les plus modestes, se trouveront en décalage total avec un univers de consommation qui leur deviendra inaccessible pour ne pas dire hostile. Et c’est pourquoi, bien qu’étant en contradiction avec l’attitude souhaitable consistant à inciter les gens à continuer à consommer « comme si de rien n’était » pour maintenir une certaine activité économique, il me semble utile, puisque les dégâts auront déjà eu lieu, de donner quelques conseils à ceux qui subiront le plus ces TEMPS DIFFICILES. Pour prendre l’exemple de la dette publique l’on peut imaginer qu’après n’avoir rien fait pendant des années des efforts deviennent un jour obligatoires et urgents et que la majorité absolue fasse brusquement son retour à l’Assemblée permettant ainsi de prendre des mesures très sévères, dites « mesures de crise » infiniment plus dures que celles dont on parle actuellement. Et il faudra bien malgré cela continuer à vivre.
L’adaptation aux TEMPS DIFFICILES nécessitera à mon avis des efforts de la part des différents acteurs économiques mais aussi des attitudes particulières des consommateurs. Sans parler des aides alimentaires (ou au logement ?) qui devront bien sûr être renforcées si les revenus baissent ou si l’inflation s’envole, aides dont le financement hélas ne sera pas alors forcément garanti, il faudra que toutes les choses que nous achetons existent sous des versions à « bas prix » sans pour autant oublier totalement la qualité. Cela nécessitera entre autres que les voitures électriques soient proposées, ce qui n’est pas le cas actuellement, avec une finition « économique » pour être un peu moins chères c’est-à-dire sans tous les équipements qui ne sont pas indispensables. Il faudra aussi que les fabricants de Smartphones, PC ou autres produits high-tech arrêtent leur délire consistant à améliorer sans cesse les performances en maintenant des prix élevés et proposent des modèles économiques mais technologiquement acceptables, par exemple des Smartphones fiables à moins de 250 euros et tant pis s’ils n’ont pas pour les photos des capteurs de 500 mégapixels. Pour diminuer notre dépendance il conviendra aussi d’améliorer LINUX pour qu’il devienne plus pratique et puisse vraiment concurrencer Windows, alors qu’il en est très éloigné pour l’instant entre autres à cause de l’obligation d’utiliser encore souvent sa console. En tous cas il sera indispensable que tous les fabricants des produits que nous achetons adaptent leurs offres pour nous permettre de continuer à consommer un peu pendant les TEMPS DIFFICILES.
Mais il conviendra aussi que les consommateurs adoptent des attitudes spécifiques leur permettant de s’adapter. Par exemple puisque le nombre d’abonnements en tous genres a considérablement augmenté ces dernières années, qu’ils concernent entre autres les services de streaming vidéo et audio, les logiciels et VPN ou l’IA générative, il faudra réduire le plus possible le nombre de ces abonnements par exemple en ne gardant qu’une formule bas de gamme pour le streaming vidéo pour pallier la médiocrité des chaines TV gratuites et pour le reste essayer de s’occuper autrement (jouer de la musique ou écrire des fictions ?). Quant aux logiciels et VPN vous pouvez regarder ICI https://jy2m.fr/windows/ où je présente un certain nombre de logiciels gratuits ou éventuellement taper le nom d’un logiciel payant suivi du terme « giveaway » sur un moteur de recherche ce qui permet parfois d’obtenir gratuitement une licence de 6 ou 12 mois.
Autre nécessité quand on vit des TEMPS DIFFICILES essayer de ne pas avoir de crédit car si ça permet de vivre temporairement correctement cela se transforme très souvent en crédit renouvelable dit « revolving » au taux très élevé dont on ne peut pas se débarrasser si l’on est obligé de se servir de ce crédit chaque mois pour boucler son budget. Mais aussi ne plus aller au restaurant ou ne plus commander de repas à livrer car avec l’argent utilisé pour un seul repas vous pourrez manger plusieurs jours en achetant des aliments en grande surface. Ne pas céder aux tentations des nouveautés, des modes qui font qu’il faut absolument posséder tel ou tel objet. Ne pas jouer aux jeux d’argent non pas parce que l’on n’a aucune chance de gagner le gros lot mais parce que ça peut bien prendre au moins un millier d’années pour arriver. Ne plus fumer même si c’est plus facile à dire qu’à réaliser en tous cas pour les personnes modestes ou au chômage qui fument davantage et qui sont ruinées dans l’indifférence générale par les augmentations à répétition ou, comme je l’ai expérimenté, qui sont allergiques aux colles des patchs, la France, contrairement à d’autres pays, n’offrant aucun médicament remboursé permettant d’aider à arrêter de fumer et refusant pour l’instant de baisser le prix du tabac. Ne pas acheter de voiture même si l’on n’a pas d’autre solution par exemple parce que l’on vit en zone rurale. On en aura que plus de mérite. Enfin réaliser que le « burn-out » est une mode nuisible, non pas seulement parce qu’il coûte cher à la société puisqu’il favorise les arrêts maladie mais parce qu’il finit par être très préjudiciable pour ceux qui croient en être atteints en les enfermant dans un univers de dépression alors que l’être humain est capable de résister à bien des épreuves, même les plus pénibles, comme celles que nous rencontrerons certainement pendant les TEMPS DIFFICILES que nous allons vivre.